BOUC-EMISSAIRES DE LA REVOLUTION TUNISIENNE VOUS DITES ??

A part deux ou trois bébés-journalistes, poids plume qui se permettent de temps à autres de faire l’intéressant en allant à contre courant de l’opinion publique et de certaines orientations ombro-politico-judiciaires, personne n’a jusque-là, vu d’intérêt à aborder le sujet des éventuels bouc-émissaires de la révolution Tunisienne.

La majorité « silencieuse » de nos journalistes a sans doute raison. On n’enfonce pas des portes ouvertes : il n’y aurait pas de Bouc émissaires à l’ère de la Tunisie du nouvel ère, libre et libérée de ses vieux démons. Ils ne défendront pas les « criminels » !

Parce que des « criminels » ont bien été nommés !                                                        

Certains « criminels » ont été nommés sur ordre ministériel ! Quoi de plus officiel que lorsqu’un ministre de l’intérieur décide d’assigner une personne à la résidence surveillée ? Le «criminel » est nommé, peu importe si crime il y a ou pas. Pourquoi attendre une ennuyeuse procédure judiciaire au risque d'être menée par des juges corrompus, d’aboutir à un jugement non équitable et même de donner lieu à des libérations intempestives ?. C'est tellement plus simple de nommer les cirminels !

Certains crimes ont même été fixés par decret-loi ! Eh ben oui ! Pourquoi attendre qu’un juge décide de ne pas confisquer une maison familiale à cause du caractère légal de son acquisition? pourquoi attendre que le juge refuse de bloquer le compte bancaire parce qu'il ne comporte que le salaire mensuel de cet haut fonctionnaire? Pourquoi attendre et courire ces risques puisqu’il suffit que le gouvernement décide de l’illégalité de l’acquisition de la maison et aussi du salaire mensuel, pour que les éléments du « crime » soient constitués. C'est tellement plus simple de désigner le crime plutot que d'avoir à le prouver.

Il est à souligner que les ministères de l’ombre apportent aussi tout leurs potentiels y compris de règlements de compte, pour choisir les «  moutons-criminels » et épargner les autres.

C’est pleinement la Tunisie des libertés, la Tunisie libérée de ses vieux démons…ceux de l’ombre compris, pour laisser place aux beaux rayons de soleil.

Une fois le « criminel » nommé avec ou sans crimes désigné, il prend sa nouvelle fonction. Certains des journalistes «silencieux » rompent alors le silence des montagnes pour l’intérêt suprême de leur poche oups de leur pays. Ils ont la noble tâche d'enfoncer encore et encore ces « criminels » pour « continuer » à servir la cause de leur poches oups de leur nation.

Que vient faire alors cette hypothèse de bouc émissaires évoquée par les bébés-journalistes dans l’impressionnante stratégie ombro-polictico-judiciaire post révolutionnaire ? pour comprendre, il faut passer par deux questions :

-       C’est quoi un bouc émissaire en fait ? selon Wikepedia, un Bouc émissaire est une personne désignée par un groupe, comme devant endosser un comportement social que ce groupe souhaite évacuer. Cette personne est alors exclue du groupe, au sens propre ou figuré, parfois punie, ou condamnée.

-       Quand est ce qu’une machine peut fabriquer des Bouc émissaires ? Une citation dit que « c’est  quand on gère mal, qu’on a toujours besoin d’un Bouc emissaire ».

Or Mrs les bébés journalistes, la révolution Tunisienne a été bien gérée dès ses premières heures, grâce à l’action des gouvernements et la célérité avec laquelle ils se sont succédés les un les autres.  

La Révolution tunisienne ayant été bien gérée –Elle n’a donc pas généré de Bouc émissaire. C’est bien la variante Tunisienne du théorème de Pythagore, appelée Pythag-ombre, qui doit être appliquée.

 Et pour finir…un dernier mot (pour de vrai cette fois c’est promis) à propos de la photo, la fameuse photo du journal Alchourouk (voir billets de bokbok tunisien du 8 et 10/9/11), Freud, le grand philosophe, a pu se prononcer sur le sub-conscient du journaliste qui a confectionné la photo: Le seul point commun qui puisse réunir Mrs Ali Seriati et Abdallah Kallel dans cette affaire de la révolution Tunisienne, c'est qu’ils soient, chacun avec ses propres spécificités, bouc émissaires de la révolution du Jasmin…toujours selon Freud !

 Moi je dis :

-       Au philosophe Freud : Mrs Ali Seriati et Abdallah Kallel bouc-émissaires et bientôt Rousseau et Voltaire aussi ? c’est du n’importe quoi ! Ces Messieurs sont juste le produit du théorème tunisifié de Pythag-ombre de la stratégie ombro-politico-judiciaire de la Tunisie libérée de ses dém-ombres.  C’est compris ? ;)

-       Aux journalistes « silencieux » :  vous brillez par votre mutisme.

-       Aux journalistes pro Pythag-ombre, dém-ombres: c’est bien...pour vos poches.

-       Aux bébés-journalistes qui grognent: ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants ?

 C’était l'évasion du jour de Bokbok Tunisien, une évasion des plus profondes...