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BOKBOK TUNISIEN (contact : bokboktunisien@gmail.com)
20 septembre 2011

KAMEL ELTAIEF: DE L’OMBRE A LA LUMIERE DU JOUR ?

A croire Nicolas Beau, dans son livre « notre ami Ben Ali », Kamel Eltaief était l’homme le plus fort des 5 premières années du régime Ben Ali. C’était notre VICE PRESIDENT. Tout passait par lui, oups… tout devait passer par lui et…gare à celui qui osait le sous estimer ou lui désobéir ! La peine prononcée par Kamel Eltaief est lourde et…imprescriptible !!!

Sauf qu’à cette époque, Kamel Eltaief était un homme inconnu par le commun des Tunisiens. 68434782_p[1]Seuls les ministres et les prétendants pour ce genre de fonctions savaient ce qui devait être fait…Mohamed Jgham a récemment confirmé cela dans l’émission télé de Samir Elwafi.

Durant sa période de ‘disgrâce’ politique (ses affaires étant restées fleurissantes), Kamel Eltaief n’avait pas chômé, grâce à ses liens avec l’opposition Tunisienne et les milieux diplomatiques.

Durant la révolution Tunisienne, Kamel Eltaief aurait selon certaines mauvaises langues, retrouvé son ami de toujours Ben Ali, chez l’une des filles ainées de ce dernier. D’autres font par contre impliquer Kamel Eltaief dans le coup d’état-révolution  via ses solides relations avec les USA. Néanmoins, et jusque là, Kamel Eltaief était resté bien à l’ombre.

En février 2011, Kamel Eltaief commence à s’exprimer mais timidement, à travers Abdelaziz Barrouhi, dans le magazine Jeune Afrique. C’était ce qu’avait souligné Nicolas Beau, dans son blog cette fois-ci, en précisant en plus que Kamel Eltaief serait en train de régler ses comptes avec ses vieux ennemis,  Abdallah Kallel, en premier...Ce n’est désormais plus un secret !

Au début du mois de mars 2011, Kamel Eltaief avance encore d’un pas. Il accorde directement une interview à Mme Dominique Lagarde pour le compte du magazine français l’Express (du 08 mars 2011).imagesCAPVU3FL Dans cette interview historique, Kamel Eltaief a endossé l’image de l’héros national qui a combattu l’axe du mal Ben Ali-Trabelsi. En parallèle il a criblé Abdallah Kallel de missiles du genre Stinger... Comme le hasard fait bien les choses, cet interview a coïncidé exactement avec la semaine de l’incarcération d’Abdallah Kallel. C’est fou ce qu’il fait bien les choses ce hasard !!

Les échos de cette interview, vraiment historique…j’insiste.., a largement résonné dans les médias Tunisiens papiers et numériques en passant d’ailleurs de la langue de Molière à celle d’Ibn Khaldoun. Quelle meilleure preuve de l’émancipation de nos médias, assoiffés d’information sérieuse indépendamment des acteurs, et…du poids de leurs portefeuilles !

Aussi, et parmi bien d'autres, le journal Assabah a-t-il eu le grand mérite de mettre en grand titre le 21 mars 2011 : « Voilà ce qu’avait fait Abdallah Kallel à Béji Caied Essebsi… » pour annoncer l’interview de Kamel Eltaief ??? Sacrée perspicacité et sacrée dévoument envers le lecteur !

En fait et jusqu’à cette période, Kamel Eltaief n’avait encore pas l’intention d’annoncer son militantisme politique à l’ère de la nouvelle Tunisie. Par cette  interview, Kamel Eltaief aurait plutôt cherché à rétablir certaines ‘vérités,  ‘s’offrir’ une considération perdue et,  d’une pierre deux coups, savourer un plat bien froid mais succulent en réglant ses comptes (imprescriptibles) avec ses ennemis,  Abdallah Kallel en premier.

soleilIl fallait donc attendre l’intervention historique (pour de vrai cette fois-ci) du juge Farhat Rajhi, écarté du ministère de l’intérieur, pour que Kamel Eltaief reconnaisse enfin sa noble activité post révolutionnaire. Il a en effet avoué faire de la politique et servir ainsi son pays. Les tunisiens ont pu faire connaissance avec la voix de Mr Kamel Eltaief, intervenu en direct à la radio et à la télé, pour rétablir les vérités…telles qu’il les voyait du moins. On se rappellera   d’ailleurs de l’accrochage verbal qu’a eu Kamel Eltaief avec le bien courageux journaliste Sofiane Ben Hmida.

A noter  que Mr Béji Caied Essebsi, ami de très longue date de Kamel Eltaief et actuel premier ministre, avait nié toute influence de ce dernier. Il n’y avait ni  gouvernement de l’ombre ni gouverment de soleil avait-il répondu à la journaliste Naima Abdallah.

Sauf que depuis cet accident d’insolation qu’a eu Kamel Eltaief à cause des rayons ultra violets de Farhat Errajhi, la rage de l’opinion publique a été lancée sur le web. Rares, bien rares, vraiment très rares étaient les personnages ‘publiques’ qui avaient osé s’exprimer à ce sujet, parmi elles le bien célèbre Sami Ben Abdallah.

A vrai dire, je peux ‘comprendre’ le silence de la plupart des journalistes, surtout après la mésaventure judiciaire qu’a connue Sami Ben Abdallah, une mésaventure digne d’un feuilleton égyptien…et ce en attendant la mise à niveau de la machine judiciaire pour pouvoir assister et soutenir celle des médias.

Ce que je ne comprends pas en revanche, c’est cette équipe de défense qui s’est constituée au tour de Kamel Eltaief. Des Me Journalistes ou journalistes-avocats qui se sont succédés pour plaider avec forte conviction la cause de leur client. Leurs noms ? ca importe peu… d’ailleurs ils ne tarderont pas à se manifester  pour une nième plaidoirie. On les reconnaitra à leur robe noire…

Pour revenir à l’ombre, le soleil et ses rayons, il est clair qu'avec sa peau claire, Mr Kamel Eltaief aurait préféré rester à l’ombre. Mais...son nouveau pare-soleil l'avait trahi.

Pourquoi Kamel Eltaief n’assume-t-il pas directement ce qu’il dit et ce qu'il fait...du moment qu’il prétend servir son pays ?

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Commentaires
BOKBOK TUNISIEN (contact : bokboktunisien@gmail.com)
  • Avant, les journalistes écrivaient pour ne rien dire. Après le 14 janvier 2011, les journalistes écrivent pour ne pas dire. Je ne suis pas journaliste. Je n'écris pas. Toute interprétation est du domaine du rire. Bon Kif !
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