Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
BOKBOK TUNISIEN (contact : bokboktunisien@gmail.com)
2 octobre 2011

ALI CHAOUCH ET MED ALI GANZOUI ACCUSES DE TORTURE SUR UN ANCIEN CHEF DE LA POLICE ET SA FAMILLE !

Picture1Ali Chaouch, ancien ministre de l’intérieur des années 90 puis secrétaire général du RCD, est accusé de torture et de menace de mort, avec Med Ali Ganzoui ancien secrétaire d’état de la sureté et bien d’autres agents du même ministère. Une instruction est désormais ouverte au tribunal de première instance de Tunis, d’après ce que rapporte le journal « Assabah » du 02 octobre 2011, dans un article qui domine la page dédiée aux faits divers.

Sauf que par cet article, le journal « Assabah »  démontre, encore une fois, sa maîtrise de l’art de la manipulation médiatique dans le but, de ‘protéger’ Mr Ali Chaouch cette fois et lui épargner un tant soit peu, la grogne de l’opinion publique. 

Avant de m’expliquer, je précise sans détails qu’il s’agirait d’une affaire de torture des plus graves. Elle montre à quel point pouvait aller Ben Ali pour dissimuler les crimes sordides des membres de sa famille. Peu importe s’il fallait torturer un des leurs, en l’occurrence le chef d’unité de la police de Bizerte et sa belle famille, dans les locaux même du ministère, leur  fabriquer un procès monté de tout pièce, leur infliger la prison, le conseil de discipline, la radiation du corps de la police puis des intimidations chroniques...peu importe tout cela… si le motif était de pouvoir falsifier une instruction d’un viol de mineure perpétré par l’un des frères de Ben Ali afin de lui épargner une poursuite judiciaire. 

Je reviens donc à la manipulation du journal Assabah : malgré toute la gravité de cette affaire, et malgré que cet article domine laganz page dédiée aux faits divers de ce numéro, rien n’apparait sur la « une » du journal « Assabah ». C’est même  un autre sujet bien plus secondaire qui  est annoncé sur la une. Mais bon, je crois qu’on s’était déjà entendu sur ca les enfants, les photos à la première page, ca se mérite, et Ali Chaouch ne mérite pas de photo sur la une.

Encore plus ‘amusant’ le titre de l’article sur la page des faits divers donc : « OUVERTURE D’UNE ENQUETE CONTRE LE DECHU…GANZOUI…SERIATI…CHAOUCH ET DES AGENTS DE LA SECURITE ». Non seulement on n'affiche pas les noms au complet mais surtout  le nom d’ Ali Chaouch, ministre de l’intérieur,  vient en dernier !!! on n’a pas respecté l’hiérarchie des fonctions !

Ma naiveté dit en effet: président, ministre, secrétaire d'état puis le reste....

Ma première réflexion spontanée et naïve est que la journaliste était peut être trop jeune pour savoir qui faisait quoi exactement à cette époque … Sauf que ma naiveté s’est excusée en lisant les premières lignes de l’article :  le nom Ali Chaouch et sa fonction apparaissaient tout de suite après celui du président Ben Ali dans la liste des accusés…l’ordre normal, d’un point de vu hiérarchique dans le dépôt des plaintes, indépendamment bien sur de l’implication pénale de l’un ou l’autre.

Non seulement on n’annonce pas cet article à contenu grave sur la une du journal, non seulement on ne met pas le nom complet de l’ancien ministre dans le titre de l'article, non seulement on « se trompe » dans l’ordre hiérachique en mettant le nom de Chaouch en dernier, mais aussi on « se trompe » …aussi…eh oui…dans l’ordre des photos, celle de Ali Chaouch occupant la troisième place…la photo de Ali Seriati occupant bizarrement la premère position avant même celle de Ganzoui !!!

 « Dar Assabah » serait pourtant un « monument médiatique », d’après ce que vient de déclarer Mr Moncef Cheikhrouhou sur le site Businessnews du 02 octobre 2011. Ma naïveté se demande si l'honorable Mr Cheikhrouhou a utilisé le terme de monument en faisant allusion à l’ancienneté du journal ou plutôt à son mérite... à l'état où il est aujourd’hui ?

 

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Cher Mr,<br /> <br /> Je vous demande amicalement d'éffectuer une etude plus logique et transparente concernant Mr Ali Ben Badreddine Chaouch.<br /> <br /> <br /> <br /> "Heureux celuis qui a compri qu'il ne faut pas chercher a comprendre"<br /> <br /> <br /> <br /> Mercie
BOKBOK TUNISIEN (contact : bokboktunisien@gmail.com)
  • Avant, les journalistes écrivaient pour ne rien dire. Après le 14 janvier 2011, les journalistes écrivent pour ne pas dire. Je ne suis pas journaliste. Je n'écris pas. Toute interprétation est du domaine du rire. Bon Kif !
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
BOKBOK TUNISIEN       (contact : bokboktunisien@gmail.com)
Newsletter
Publicité